• Mon histoire

    Ma biographie

    Si vous êtes curieux(se) de me connaitre et de me comprendre.... vous trouverez ici des anecdotes réelles, racontées par l'adulte que je suis devenue et qui porte son regard sur l'enfant qu'elle a été.

    Ce sera conté de manière brute car parfois ce n'est pas un long fleuve tranquile

  • Je ne suis pas passée depuis longtemps sur le blog donc je vais faire aussi un petit écrit de ce coté la

    Je voulais parler de mon ex celui que j'ai rencontré a l'époque bien avant mes opérations. Il me semble que je l'ai décris a l'époque comme "le gentil" toujours la pour moi et tout ça. Belle foutaise. Quand j'ai vécu mes problèmes d'opérations et l'impossibilité temporaire d'avoir une intimité il s'est tout d'un coup mué en girouette "je  vais me lasser" je revois encore son visage ce jour la j'aurais du lui dire de partir et le quitter.

    Je l'ai fait bien des mois après mais après difficile de se dire "je peux faire confiance" difficile aussi de se dire "je veux aimer et me réinvestir"  encore plus difficile de se dire je devrais dire au prochain pourquoi j'ai ces cicatrices pourquoi il ne devra pas espérer d'enfants ni d'adoption.

    Je devrais être confrontée a un regard et me demander va t'il etre dégouté par cela en me voyant nue ? Vais-je pouvoir avoir une relation sincere ou ne serait-je qu'un objet de fantasmes?  Toutes ces questions sont des interrogations que j'ai eues et j'en ai conclu que pour l'amour je ne devais rien espérer.

    Pardon d'etre crue mais pour moi cette trahison m'a laissé un gout tres amer. j'avais décidé de devenir "objet" sinon comme on dit de tirer un coup de temps en temps juste par hygiène et avoir la sensation de servir un peu a quelque chose.

    Oui c'est assez violent comme propos, je suis une femme qui ne voulais plus se respecter. C'est ce qui arrive quand on a des traumatismes dans ses relations amoureuses que ce soit de simples déceptions, ou des agressions.

    Je ne suis plus celle que j'était depuis les opérations et encore moins après la trahison de ce gentil "ex" qui s'est défilé comme un lache face a l'adversité....


    2 commentaires
  • Bonjours, un autre chapitre à écrire qui me lira je n'en sais rien ?

    Bref je reprendrai a partir du dernier article (pour faire court j'ai subit une agression sexuelle en 2013).

    Depuis ce temps la je me suis toujours efforcée de ne pas me laisser aller pour ne pas le laisser gagner . Ma vie a pris une drôle de tournure quand on(mon père) m'a annoncé qu'il faudrait que je trouve un logement par moi même pour cause de déménagement (a l'époque comme aujourd'hui j'était sans revenus autre que les aides sociales)

    Super cool a gérer... Bref après plusieurs appels sans succès auprès de particuliers je cherche des logements d'urgence, je suis acceptée au motif que je serais bientôt SDF et je déménage toute seule sauf quelques meubles lourds ou je fait appel a une entreprise pas très chère.

    Me voila en tant que femme seule dans un 15m2 au contact d'une population crade, malpolie, droguée etc...  Quand on a vécu un viol autant dire qu'on est pas tranquille. Je ne mettais jamais de trucs sexys ou courts je ne rentrais jamais de nuit je ne parlais pas aux hommes je n'entrais jamais chez eux, je ne parlais a personne.

    Ensuite on noue quand même quelques contacts car on est pas bien dans sa tête on a besoin d'avoir une vie sociale. j'ai eu deux petits amis mais ça n'a pas pu durer l'un n'étais pas sincère bien que plus ou moins de mon age et l'autre pas méchant mais consommateur d'alcool trop régulier. Je n'ai jamais eu de violences la bas. Juste une grosse dispute.

    La bas c'est l'enfer,Je partageais des wc avec 12 personnes de mon couloir (majoritairement des hommes) en priant que je n'attrape pas une maladie. Je suis restée la bas 18 mois tant bien que mal a vivoter, j'ai quand même travaillé un peu ce qui me sortait de mon quotidien. J'avais tellement honte d'habiter la bas, pour moi ce n'était pas une vraie adresse. Dès que j'ai pu je me suis trouvée moi même un logement.

    Mon père m'a quand même aidée a déménager et a accepté de se porter garant, c'est la qu'il a vu pour la première fois ou sa fille vivait (il n'est jamais venu me voir) Au final il aurait pu faire ça quand je cherchais a déménager. je n'aurais pas connu cet endroit mais au moins j'ai pu m'assumer et réfléchir à comment bien mener ma vie.

    Dans mon logement actuel c'est moi qui paye tout, je ne demande jamais de sous c'est a peine plus grand mais au moins il n'y a pas tout les déglingués de la terre.

    La tolérance je l'ai apprise par moi même

    Aider son prochain je l'ai appris par moi même

    Avoir un regard normal sur le handicap je l'ai fait de moi même

    Protéger notre planète et comprendre comment elle tourne ainsi que tous les statagèmes pour nous arnaquer je l'apprend moi même en m'ouvrant a d'autres médias.

    Je me suis faite toute seule....


    votre commentaire
  • Je suis actuellement avec quelqu'un de merveilleux qui me redonne confiance en l'amour mais... en 2013 un monstre a partagé m'a vie et m'a  empoisonné tout entière jusqu’à ce que je le quitte a moitié anéantie psychologiquement et physiquement.

    A l'époque je cherchais une personne qui me fasse sentir importante (je me suis sentie invisible et moche toute ma vie) je me suis oublié moi même et c'était la pire des choses a faire.

    Il fait partie de ces "choix négatifs" que j'ai fait, quand j'ai retrouvé mes esprits j'ai porté plainte sur les conseils d'une policière a qui j'ai posé la question en m'attendant à " non ce n'est pas un viol" et j'ai eu droit au contraire oui c'est un viol il faut aller porter plainte" et j'attends de voir ce qu'ils vont faire. Peu de monde est au courant.

    Je vous épargnerai les détails du viol qui n'est pas celui qu'on voit dans les films mais quand même horrible car après on a peur de sortir seule.

    J'ai toujours une appréhension des hommes plus âges(le monstre était + agé) des ascenceurs, des wc publiques, des bruits vifs, je ne supporte pas les scenes de viol a la télé, je supporte pas d'etre surprise ni qu'on me touche trop longtemps le corps

    Je ne contais pas en parler jusqu’à ce que je tombe sur un article ICI qui traite du vaginisme la scene décrite me rappelle cette horrible consultation en gynécologie que j'ai eue et qui m'a fait tant souffrir.

    je comprend d'où me viens cette réaction que j'ai eue, sur le cou je me suis dit je suis une femme étroite en fait non mon corps marqué dans la chair par le viol s'est simplement rétracté pour empêcher l'outil gynécologique de passer

    A la fin de la consultation je me suis sentie de nouveau violée car j'ai fait l'effort malgré la douleur et le grand stress d'essayer de faire l'examen car c'était pour savoir ce que j'avais dans l'utéerus.

    Au final je n'aurait pas du car je me suis sentie très mal après.

    Depuis l'esmya qui coupe aussi l'élan de ma libido n'arrange pas les choses. je sens aussi un refus de mon corps, un évitement pour les relations sexuelles. Non pas que j'ai mal mon partenaire est très doux et je l'aime mais je n'ai juste pas envie.

    Même la fatigue de mon corps ne me rebute pas je passe au dessus mais voila l'envie n'y est pas

     


    3 commentaires
  • Cette fois ci je parlerai d'un thème en particulier : les relations amoureusesouchouch

    Comme je l'ai déjà évoqué dans mes premiers récits ma vie amoureuse ne n'est pas déroulée comme elle l'aurait du.

    La période tant redoutée de la puberté s'est présenté a moi avec son lot de frustrations et de désillusions accentuée par mon surpoids :

    Puberté et premiers émois

    >J'ai eu mes règles très tôt vers 9 ans et demi.

    >J'avais des remarques pour me mettre mal a l'aise par rapport a ma poitrine ( un petit harcèlement commençait déjà à cette époque)

    > A l'heure des premières amours ou des flirts personne ne voulais de moi, période que je résumerai par :

    Collège la honte et lycée l'enfer

    >Comme je manquais d'amour mes sentiments se voyaient et n'avaient pas de retour voir la personne me fuyait car je m'y prenait très mal pour me déclarer.

    > Quand j'ai eu un premier petit copain j'ai pris " ce qui restait" mais il n'a pas plu a ma famille car il n'avait pas le bonne couleur de peau et j'ai du le larguer (voir un de mes premiers récit) 

    >Les garçons même les plus simples ne voulaient pas de moi car ils me voyaient comme la "grosse pas à la mode" les quelques petits amis de mon age étaient a chaque fois critiqués sur des détails.

    >Justement il aurait fallu m'encourager car au final ça m'a donné le message que personne ne convenait

    ----------------------------------

    Auto-éducation sur l'amour

    > Lassée de ne trouver personne sur le long terme j'ai commencer a m'inscrire a des sites de rencontre dans l'un d'eux un mec de mon age m'a sorti un discours très romantique et j'y ai cru. 

    >Je me sentais enfin aimée et normale sauf que après que je soit venue chez lui en train une semaine il m'a largué comme une chaussette par le moyen du " je fait le mort" et bien sur il avait couché avec moi.

    >J'ai fait une grosse dépression suite à cela qui n'a pas été prise au sérieux, un matin seule a la maison et désespérée par mon chagrin j'ai fait une TSfrown

    Ma mère  n'y a rien compris quand elle a reçu un appel de l’hôpital en même temps sa réaction face a la rupture a été "c'est pas grave un de perdu dix de retrouvé" 

    -----------------------------------

    L'après TS

    Visiblement, ce n'était pas mon heure et par la suite j'ai été me reposer un bon mois en clinique spécialisée.Je suis devenue quelqu'un qui relativise par la suite fuyant toute source de stress inutile.

    >Par la suite j'ai fait encore de très mauvais choix qui n'ont amené que du stress et du négatif.

    Mon analyse

    Tous ces mauvais choix était motivés par la peur de rester seule, et le fait d'avoir besoin d'être aimée.

    Je me suis tourné vers des personnes plus âgées ne trouvant personne de mon age qui aie les mêmes envies que moi pour un couple. Au final je ne trouvais pas non plus le véritable bonheur mais juste une illusion.

    -----------------------------------

    Le changement

    > Puis une page de ma vie s'est tournée et j'ai évolué, me protégeant au mieux pensant a mon bien être en premier.

    J'était dans une période ou je ne voulais sortir avec personne sauf si la personne me correspondait en age et maturité et humour. Je cherchait cette personne exceptionnelle qui serait faite pour moi et qui réparerait mon coeur de tout ses malheurs. Ce ne serait pas facile mais il faudra qu'il soit assez fort.


    votre commentaire
  • Tiens ça fait un moment que je n'ai rien écrit par ici, voyons voir cette fois ci de quoi je vais me souvenir.

    Je tiens a préciser que je n'ai pas une très bonne mémoire pour ce qui est de mes souvenirs d'enfance, j'ai en général du mal a me souvenir des choses très anciennes comme si cela s’effaçait au fur et a mesureouch

    Parfois je me dis que je ne me souviens pas de mon enfance car j'y ai vécu trop de négatif c'est bien possible.

     

    Mes parents ont divorcé vers mes 15 ans et avant cette période je me souviens d'avoir ce sentiment récurrent d'être parfaitement invisible, inutile, inintéressante. Cela peut choquer je sais.

    Mon seul amusement dans la vie a cette époque c'était les boysband (lol) et les images de chats et internet

    Mon père est quelqu'un de spécial dirait-je... petite fille il m'a bien refermée sur moi même au point que je ne m'épanouissait pas du tout n'osant pas parler, donner un avis ou demander quelque chose.

    J'était silencieuse a plein temps me contentant de faire "tapisserie".

    Quand mes parents ont divorcé pour moi ça a été un réel soulagement car mon père quittait le domicile donc plus de disputes entre mes parents et aussi la fin de la torture "mentale" car son crédo était plutôt hurler sur moi pour tout  !!!

    Au final ma mère ne me voyant pas parler m'a amener chez un psychologue chez qui je ne disait rien de plus je trouvais cette personne étrange de me regarder et murmurer des hm....???

    J'était également très timide donc parler la première n'était pas envisageable, au final plus les semaines passaient et le départ de mon père était bénéfique je commençait a souffler et a me décoincer assez pour parler.

    On a arrêter les séances par la suite et la psy a rien pu dire en analyse a par un truc du genre je ne sais pas ce qui s'est produit mais elle va mieux quelle analyse professionnelle LOL !!!!

     


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique